La famille – Naomi Krupisky

La famille – Naomi Krupitsky

Editions Gallimard – 16 Mars 2023
Trad. de l’anglais (USA) par J. Shapiro

Je remercie les Editions Gallimard pour cette lecture.

Résumé éditeur

Au cœur des années 1930, de nombreuses familles italiennes ont émigré dans le quartier de Red Hook, à Brooklyn. C’est là que vivent les petites Sofia et Antonia, adorables voisines et amies absolues. Et si elles sont aussi proches, c’est qu’elles ont un point commun singulier : leurs pères font partie de la mafia. Or, en regardant chaque jour leurs mères subir une vie faite d’inquiétude, les fillettes se jurent de ne jamais épouser d’hommes œuvrant pour la Famille.
Quand il arrive malheur au père d’Antonia, le fil de son amitié avec Sofia se fragilise, d’autant que leurs rêves se mettent à diverger : l’une voudrait faire des études quand l’autre préfère les frivolités. Mais quels chemins prendront les deux amies lorsqu’une fois adultes elles devront vraiment choisir qui devenir, et qui aimer ?
Un premier roman délicat et puissant qui dévoile la force de deux destinées inoubliables. La Famille est une magnifique histoire d’amitié féminine liée à une exploration fascinante des coulisses de la mafia, vue par des femmes.

Ma lecture

De 1930 à 1948, Antonia et Sofia passent de l’enfance à l’âge adulte dans un milieu d’hommes où l’honneur compte plus que tout. Main dans la main, leurs rêves se dessinent hors du clan. Elles pensent s’émanciper de cette pègre qui a pris le père de l’une et absorbé celui de l’autre. Elles ne seront pas comme leurs mères dont l’angoisse noue le ventre. Elles se voient libres. Mais l’amour frappe in-situ et les voici mariées et mères.

Regards de femmes sur la mafia de New-York au temps de la Prohibition puis de la Seconde Guerre Mondiale, « La famille » raconte le désir de fuite et l’envie d’exister. Portées par une amitié profonde, les deux héroïnes tracent leurs routes, parfois en travers, parfois en ligne droite, menées par un monde dont elles ne maitrisent pas les règles. Fortes, engagées, volontaires, Sofia et Antonia ne baissent jamais les bras, décidées à faire face au destin que l’on écrit pour elles.

Le texte est à la fois passionnant et « ennuyant ». Il nous tient en haleine sur plusieurs chapitres puis s’effondre sur des détails que j’ai sentis sans intérêt, puis il repart. Mais c’est une paille, je trouve, parce qu’au bout du compte ce livre se lit avec enthousiasme tant le besoin de connaitre l’épilogue ferre le lecteur. Sofia et Antonia sont attachantes.

Une lecture plaisante.

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